Sans toit

Jessica Di Salvio (auteure), les éditions De Mortagne, 2024, 312 pages

« Un pas après l’autre, vers la ligne d’arrivée. »

C’est avec le souffle court et le cœur serré que j’ai suivi Elliott dans son combat pour la survie. Abandonné par une mère toxique, sans toit, sans soutien, mais jamais sans volonté, ce jeune homme de 17 ans tente de garder la tête hors de l’eau dans un quotidien où rien n’est acquis… ni un lit, ni un repas, ni la dignité.

Jessica Di Salvio signe ici un roman coup-de-poing, brut et bouleversant, qui donne une voix à une réalité trop souvent ignorée : celle de l’itinérance chez les jeunes. Un récit nécessaire, qui nous confronte, nous ébranle… et nous rallume. Car au cœur de cette noirceur, une lumière persiste : celle de la résilience, de l’espoir, de la solidarité discrète qui sauve des vies.

À travers la course à pied, Elliott ne cherche pas seulement à gagner une médaille, mais à franchir la ligne d’arrivée de sa propre dignité. Et en tant que lecteur, on court avec lui, haletant, touché, transformé.

📌 Un roman qui mérite d’être lu, partagé, discuté. Parce qu’aucun adolescent ne devrait avoir à dormir dehors.

📖 À la fin du livre, une liste de ressources au Québec et en France est offerte pour aider les jeunes en situation d’itinérance. Une belle initiative, concrète et essentielle.

SYNOPSIS

« « J’t’à boutte ! J’peux pas tout faire pis t’es assez grand pour te débrouiller tout seul ! »
Je suis habitué à ce que ma mère se dégage de ses responsabilités. Résultat : le loyer est rarement payé et on se fait expulser. D’habitude, elle se débrouille pour nous reloger.
Mais cette fois-ci, elle m’a plutôt abandonné à mon sort à quelques mois de mon dix-huitième anniversaire. Alors que je me consacrais entièrement à mes études et à mon championnat de course, me voilà préoccupé par un sérieux problème : survivre sans avoir de toit au-dessus de la tête.


Je dois rapidement trouver une solution pour dormir, manger et me laver, le tout sans éveiller les soupçons de mon entourage ni ceux de l’école. Hors de question que quelqu’un appelle la DPJ.


Je n’ai pas le choix d’avancer, un pas après l’autre, vers la ligne d’arrivée : celle qui me sortira de la rue. »

Note : 4.5 sur 5.

*Merci aux éditions De Mortagne pour le livre offert!*


Note : Le nombre d’étoiles accordé est décerné par moi-même.

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