Pénélope Bourque (auteure), les éditions Fides, 2024, 176 pages

Quand le huard rit, je disparais est un roman à la fois mystérieux et profondément émouvant. À travers le personnage d’Eva, l’auteure nous plonge dans l’intimité d’une femme enfermée dans un huis clos mental et physique, hantée par un passé éclaté et un présent où les frontières entre la réalité et la mémoire se brouillent. L’histoire explore les thèmes de l’identité, de l’effacement et de la quête de soi. Eva, incapable de recoller les morceaux de sa vie, se réfugie dans une sorte de paralysie émotionnelle, un espace où elle cherche à se reconstruire tout en cherchant à échapper aux regards des autres.

J’aime beaucoup l’écriture de Pénélope Bourque qui est fluide et lyrique, parvenant à capturer à la fois la fragilité du personnage et la tension constante entre l’envie d’effacement et la nécessité de se retrouver.

Le roman interroge aussi la relation que l’on peut entretenir avec son passé et comment ce dernier façonne notre perception du monde. Eva, bien que figée dans une sorte de silence volontaire, démontre toute la complexité de cette lutte intérieure, comme un reflet des difficultés à faire face à ce que l’on a été.

En fait, Quand le huard rit, je disparais est une œuvre introspective qui m’a captivé par sa sensibilité et sa profondeur. Ce livre m’a apporté des moments de réflexion et de remises en question…

*Merci aux éditions Fides pour le livre offert!*

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Note : Le nombre d’étoiles accordé est décerné par moi-même.

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